Le diplôme universitaire de la CIB

Le diplôme universitaire prévention et lutte contre corruption et les infractions économiques et financières

Un engagement renforcé pour la formation et la lutte contre la corruption

Une formation pionnière au service de la bonne gouvernance

Fruit d’une initiative du Bâtonnier Bernard Vatier, Secrétaire général de la CIB, ce diplôme a vu le jour avec le soutien déterminant de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de l’Université Senghor, qui en assure la maîtrise d’œuvre. Parrainé par Michel Sapin, ancien Ministre français de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, il constitue un levier inédit pour promouvoir la conformité et l’intégrité dans l’espace francophone.

Durant six mois, les étudiants ont suivi une formation intensive. 30 auditeurs issus de 16 pays francophones avec des profils divers (avocats, magistrats, experts en conformité, représentants d’institutions et de la société civile) ont suivi un programme exigeant, construit avec des enseignants et praticiens de haut niveau. Ils se sont ensuite retrouvés à Dakar afin de soutenir les mini-mémoires qu’ils ont préparés durant l’année mais également se rencontrer dans un esprit de confraternité.

Des soutenances marquées par l’excellence

La représentante de la CIB, appelée à présider le jury des soutenances, a également prononcé un discours lors de la remise des diplômes, saluant l’excellence des travaux présentés et la pertinence de ce cursus pour la consolidation des systèmes judiciaires dans l’espace francophone.

Les soutenances ont permis de mettre en lumière des recherches pointues sur la lutte contre la corruption, le blanchiment et les infractions économiques, ainsi que sur la place du numérique, présenté tour à tour comme outil de prévention et vecteur de vulnérabilité.

À cette occasion deux auditeurs à savoir, Monsieur Tchilabalo Lidaowe Banizi, Magistrat, et Madame Ruth Mondo, Juriste conformité, ont été sélectionnés pour intervenir prochainement lors du panel sur ces enjeux, aux côtés du Bâtonnier Bernard Vatier et de Michel Sapin, à l’occasion des travaux du 39e congrès annuel de la CIB sur le thème : « De la robe au nuage : comment le numérique réinvente l’avocat ? ».

Un réseau francophone renforcé

Au-delà de l’évaluation académique, les échanges ont permis d’établir des contacts institutionnels de qualité entre la CIB, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et l’Université Senghor. Ainsi qu’avec les auditeurs qui représentaient diverses institutions et corps professionnels. Ces rencontres ont ouvert la voie à de futures collaborations et contribuent à renforcer un réseau francophone d’experts engagés pour l’intégrité et la transparence.

La CIB a réaffirmé l’importance de pérenniser ce diplôme qui participe à former des professionnels capables d’affronter les défis économiques, juridiques et sociopolitiques du XXIe siècle en lien avec la lutte contre la corruption et les infractions économiques et financières.

Une dynamique appelée à se poursuivre

À travers cette initiative soutenue par l’OIF et mise en œuvre par l’Université Senghor, la CIB confirme son engagement : être un acteur incontournable du renforcement des capacités juridiques dans l’espace francophone et promouvoir l’état de droit dans tous ses aspects.

La prochaine édition du Diplôme universitaire sera lancée prochainement et nous sommes impatients de recevoir les candidatures de la future promotion.